This is a little thing I wrote for my French composition class. Any ideas what the two cities are?
En descendant du train à la gare, il remarque que le monde bouge autour de lui, inconscient qu’il est là. Plus tôt le même jour, avant l’aube, il avait quitté son petit appartement pour la dernière fois. Au moment où il est monté dans le train avec sa valise noire, il se sentait libre, enfin, après ces mois difficiles. Le voyage a duré quelques heures, avec un changement de train d’une gare à une autre dans une ville tentaculaire.
Il arrive, enfin, à sa destination, une ville qu’il ne connaît pas, mais dont il a entendu parler. Il débarque du train et prend quelques secondes pour se repérer dans la gare, qui est noire de monde. La foule va ici et là, quelques-uns pressés et agités, quelques autres paisibles ou ennuyés. La gare est comme tant d’autres qu’il a vues pendant ses voyages. Les publicités clinquantes et les détritus sont mélangés avec les odeurs de nourriture, les bruits des freins de train, ainsi que des conversations mi-entendues au portable. Il met sa valise dans une consigne automatique, et il quitte la gare.
Dehors, il traverse la rue juste devant lui, et commence à se balader dans une rue commerçante. Les magasins contiennent tout - des chocolats incroyables, des montres incrustées de joyaux, et des vêtements chics. Mais comme il est assez pauvre, il se contente de faire du lèche-vitrines. Il continue à se promener, et, tout à coup, le lac apparaît au fond de la rue. Il est bouleversé, et il dévisage le paysage.
C’est un lac énorme, avec des montagnes verdoyantes qui se lèvent de l’eau. Pour la première fois, il se rend compte du ciel bleu brillant qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Des petits nuages blancs flottent dans l’air pur. Il fait environ 25 degrés celsius et le vent, qui est assez chaud, souffle. Il respire, comme pour la première fois. Les couleurs deviennent brillantes, vives, et elles inondent ses sens.
Ces derniers mois, il a habité dans une ville qu’il a renommé « La Grisaille ». Tout semblait gris - les bâtiments construits de briques noires et rouges, le pavé noirâtre, les arbres dénudés, les déchets et la crotte de chien partout. Il faisait toujours frais et humide, on sentait toujours froid. Il pleuvait au moins un jour sur deux. Même s’il ne pleuvait pas, les grands nuages gris et noirs bloquaient toujours le soleil. La grisaille de la ville a épuisé, et enfin a crevé, son esprit. Mais la ville où il se trouve en ce moment n’est pas du tout comme l’autre.
Il cligne des yeux, et puis il jette son regard vers le lac de nouveau. Il y a de grands et de petits voiliers sur le lac, et des vaguelettes à cause du vent. Ensuite, il remarque un grand jet d’eau, plus grand qu’il ne le croyait possible, à l’autre côté d’un pont qui réunit les deux parties de la ville. L’autre partie de la ville monte sur la colline, où se situe une ancienne cathédrale entourée de petites boutiques et de bureaux. A gauche, aux abords de la ville, il n’y a que des arbres verts sur la montagne, qui monte vers les cieux.
Il arrive au bord du lac, sans s’en apercevoir. La foule, qui ne cesse jamais, continue autour de lui. Les oiseaux chantent, le vent souffle dans les feuilles des arbres, et il se rend compte que l’on entend des dizaines de langues. Il a entendu dire que c’est une ville mondiale. Les hommes d’affaires, ainsi que les voyous, parlent des langues qu’il comprend, mais aussi celles qu’il n’avait jamais entendu auparavant.
C’est ici qu’il voit quelques jardins de cette ville pour la première fois. La ville qu’il a quittée, il y a plusieurs heures, n’avait pas beaucoup d’espace verte. Il a envie d’entrer dans un jardin avec des fleurs, des arbres, des bancs, de petits animaux, en fait, tout ce que l’on associe avec des parcs. Il tourne à gauche et il commence à se balader près du lac, et il entre dans un jardin qui semble infini.
Il se promène lentement, en regardant la beauté de cette ville. Dans ce jardin il y a des vieilles maisons, de toutes couleurs. Quelques-unes de ces maisons sont maintenant des musées, et il décide d’entrer dans un musée d’astronomie. Continuant sur le chemin dans le jardin, il se rend compte qu’il a perdu la notion du temps. C’est vrai qu’il est venu ici pour aller voir un copain qu’il n’a pas vu depuis quelques années.
Son portable sonne dans sa poche. Il est en retard.
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